Etat de l’art, expérimentation, gestion de projet, exposition internationale, publications scientifiques, communication et dissémination ne sont que quelques-unes des étapes attendues...
L
e parcours doctoral est haut en couleurs. Au cours de celui-ci, le chercheur sera confronté à de nombreux défis : des attendus qui se transforment peu à peu en une belle palette de compétences maîtrisées par le chercheur : autonomie, curiosité, persévérance…
Une fois par an, la progression des travaux du doctorant est évaluée par le comité de thèse, qui rend rapport au collège de doctorat. Sur cette base, le collège autorise ou non la réinscription du doctorant.
Si chaque parcours est différent, certaines étapes sont similaires à tous les doctorants ; ainsi, la première année constitue bien souvent une phase de découverte et d’appropriation du sujet de recherche, mais également d’acquisition d’une méthode de travail et de gestion des échanges avec le promoteur, le comité de thèse et l’entourage professionnel. On peut pointer les étapes suivantes :
- Gérer son projet de thèse : le doctorant a la responsabilité de planifier son projet, respecter les échéances, faire rapport de l’état d’avancement de ses recherches régulièrement. Il arrive également parfois qu'il doive gérer un budget ou certains membres de l’équipe (techniciens, mémorants).
- Gérer les partenariats, y compris internationaux : une thèse se fait sous la supervision du promoteur et du comité de thèse, mais souvent aussi en lien avec d’autres personnes (collègues chercheurs, partenaires industriels ou du secteur public, co-auteurs d’articles etc. ).
Lors d’une cotutelle de thèse, la mobilité fait l'objet d'une convention entre deux universités, le doctorant étant au final diplômé docteur des deux universités. Cela renforce l’ancrage international du doctorant, ce qui constitue une belle plus-value. Certains doctorants auront par exemple l’avantage de réaliser leur thèse inséré dans un réseau d’excellence européen ; la recherche de très haut niveau s’appuie sur les individus brillants, créatifs et ambitieux.
- Réaliser une bibliographie, maintenir une veille scientifique : tout travail de recherche original passe par une connaissance approfondie de l’état de l’art. Une grande partie du travail consiste donc à rester informé des avancées scientifiques du domaine de recherche.
- Collecter des données : que ce soit par les recherches bibliographiques, la consultation d’archives, la prise de mesures, la mise en place d’expériences ou la réalisation d’enquêtes, etc...
- Analyser/interpréter des données : les données collectées doivent être synthétisées, traitées, analysées et finalement interprétées pour en tirer des conclusions.
- Présenter ses résultats : la communication est une partie importante de la recherche et elle se fait sous forme écrite (articles, rapports, comptes-rendus, publications diverses) ainsi qu’orale (participation à des conférences, séminaires, présentations devant l’équipe ou le comité d’accompagnement).
- Rédiger / défendre la thèse : toutes les thèses se terminent par l’écriture d’un manuscrit, sa lecture par un jury d’experts et la défense orale de la thèse par le candidat. La dernière étape du doctorat consiste à rédiger une thèse exposant les travaux de recherche et leurs résultats dans un document de grande qualité scientifique. Il est présenté devant un jury qui octroie sur ces bases (le texte et la défense orale) le titre - et le diplôme - de Docteur au jeune chercheur.
Prochaines défenses de thèse à l'ULiège
Après des années de formations doctorales, l'examen oral qu'est la soutenance de thèse permet aux docteurs en devenir de s'exprimer devant un public et un jury de spécialistes. L'occasion de revenir avec eux sur quelques-uns des thèmes abordés à l'Université de Liège.
- Planifier son après-thèse : Le plus souvent, les docteurs exercent leurs compétences dans un environnement non académique. Une réflexion à planifier dès le départ.
modifié le 04/04/2024
