How did sabre-toothed tigers acquire their long upper canine teeth?
A study led by ULiège enriches our understanding of the Earth's past and documents the mechanisms leading to evolutionary convergence.
As a public university open to the world and is anchored in the scientific, cultural and economic development of its region, the University of Liège relies on its three pillars: teaching, research and civic engagement.
ULiège trains responsible citizens who are provided with cutting-edge knowledge and critical thinking, are able to share knowledge and can push forward an increasingly complex world.
ULiège develops and promotes excellence in research, multidisciplinary and direct engagement with its instruction.
Global exposure is a top priority at the University of Liège. The institution offers a wide range of international mobility opportunities to students, researchers and staff, enabling them to enhance their cross-disciplinary skills and language knowledge.
ULiège: an experience of daily living. Located in 3 cities and 4 campuses, the university is a key player in terms of the environment and mobility.
L' état d’urgence actuel risque-t-il de s’installer dans la durée et de renforcer des agendas politiques nationalistes ? Quel impact du "repli sur soi" ? Quelle place pour l'urgence climatique ?
Face à la sortie de crise, le point de vue, entre inquiétudes et perspectives, de François Gemenne, chercheur qualifié au FNRS, fondateur de l’Observatoire Hugo à l’ULiège. Il a participé à l’élaboration du "Plan Sophia – Un plan de transition pour la Belgique, pour une relance durable post- Covid-19".
Je crains que les mesures prises dans le contexte d’une crise sanitaire (limitation des contacts et des échanges notamment) ne s’étendent par analogie aux autres domaines et se transforment dans un proche avenir en programme politique. Je crains que cet état d’urgence ne s’installe dans la durée, et ne renforce des agendas politiques nationalistes. Selon un sondage récent réalisé en France : 84% des personnes pensent que la fermeture des frontières - qui empêcherait l’arrivée des étrangers et donc celle du virus - est la mesure sanitaire la plus efficace face à la crise.
On évoque aussi la relocalisation de certaines activités afin de garantir notre indépendance alimentaire, énergétique et sanitaire, ce qui paraît de bon sens. Mais cela aussi risque d’étayer l’idée que le repli sur soi constitue une forme de solution, et ce sont des éléments sur lesquels l’extrême-droite prendra appui : ce n’est pas pour rien qu’ils ont choisi le “localisme” comme credo économique.
Dans les semaines à venir, l’articulation entre un nécessaire retour au local et une démocratie ouverte, internationale et coopérante ne va pas être simple. Et je suis inquiet quand j’entends certains écologistes préconiser l’autarcie pour remplacer la mondialisation. Que la mondialisation puisse être discutée et remise en cause, c’est nécessaire. Mais que le protectionnisme, le repli sur soi et le nationalisme soient alors perçus comme des remèdes constitue à mon sens un risque politique majeur aujourd’hui en Europe.
À juste titre, c’est une aspiration légitime pour beaucoup de gens de reprendre leur vie “d’avant” : travail, mobilité, loisirs, etc. D’autres espèrent que cet extraordinaire coup d’arrêt aux activités soit l’occasion de repenser la marche de l’économie. Beaucoup – et j’en suis – exhortent les décideurs à construire une société “dé-carbonée”, en repensant fondamentalement nos structures, en favorisant davantage la coopération. Plusieurs leviers économiques vont revenir dans les mains des États, de l’Union européenne : ils peuvent les utiliser pour relocaliser en Europe la production de masques, de réactifs pour les tests etc. ; l’investissement dans la recherche & développement aussi. Si on avait consacré quelque budget, en 2003, dans la recherche sur le virus du SRAS… on aurait sans doute un vaccin utile aujourd’hui car la famille des coronavirus est connue dans les laboratoires.
Aujourd’hui la parole médicale écrase tout. Mais pendant ce temps, les lobbys pèsent de tout leur poids pour reprendre les mêmes activités, même les plus polluantes. L’argument de l’emploi sera évidemment très mobilisateur, et la question sociale a souvent été négligée dans les travaux sur la transition énergétique. Mais l’urgence est sous nos yeux : le climat change et les conséquences seront pérennes, ce n’est pas une “crise” passagère. Mais la 26e conférence annuelle de l'ONU sur le climat (la COP 26 ) qui devait se tenir à Glasgow en novembre est reportée…sine die. Qui parle encore de cette épée de Damoclès aujourd’hui ? Personne. Et pourtant il faudra du concret, du tangible, du désirable pour emporter l’adhésion de l’opinion publique à l’indispensable changement. Il faudra des gestes forts, symboliques, qui montrent le nouveau cap à suivre. Pour que le “monde d’après” que beaucoup imaginent devienne tangible pour ceux qui aspirent à retrouver leur vie d’avant.
A study led by ULiège enriches our understanding of the Earth's past and documents the mechanisms leading to evolutionary convergence.
As part of the Welbio Investigator Program call for projects, two FARAH projects and one GIGA project were selected for funding at the Université de Liège.
2026 marquera les 200 ans de la cristallerie du Val Saint Lambert. L’Université de Liège a décidé de réaliser une exposition portant sur le verre dans la société actuelle.