Comment fonctionne le cerveau des entrepreneur·es ?
Une nouvelle étude à l’ULiège et un appel aux entrepreneur·es, confirmé·es et aux jeunes entrepreneur·es des incubateurs étudiant·es
Université publique ouverte sur le monde et ancrée dans le développement scientifique, culturel et économique de sa région, l'ULiège s'appuie sur ses trois piliers : l'enseignement, la recherche et l'engagement citoyen.
L'ULiège forme des citoyens responsables, dotés de connaissances de pointe et d'un esprit critique, capables de partager les savoirs et de faire progresser un monde de plus en plus complexe.
L'ULiège développe et valorise une recherche d’excellence, pluridisciplinaire et en prise directe avec ses enseignements.
L’ouverture au monde est au cœur des priorités de l’Université de Liège. L’institution propose de nombreuses formules de mobilité internationale tant à ses étudiants qu’à ses chercheurs et son personnel, permettant ainsi à chacun de renforcer ses compétences transversales et sa connaissance des langues.
L'ULiège : une expérience à vivre au quotidien. Implantée dans 3 villes et 4 campus, l'université est un acteur incontournable en termes d'environnement et de mobilité.
Lors d'événements présentant un caractère traumatique, comme la crise que nous traversons, comment certains signes de détresse se transmettent-ils au sein des familles ? L’âge des enfants joue-t-il dans ce mécanisme ? Quels outils et clés donner aux parents et professionnels ?
Adélaïde Blavier et Stéphanie Chartier, psychologues au service de Psycho-traumatisme, mènent une enquête destinée tant aux parents qu’à leurs enfants afin de mesurer les similitudes ou différences au niveau des ressentis au sein de la famille.
Participer à l'enquête (deux questionnaires sont fournis l’un à la suite de l’autre : le premier pour le parent, le second pour l’enfant)
On sait, dans les situations difficiles, que l’enfant évalue surtout son traumatisme par rapport aux réactions que présentent les adultes qui l’entourent, ses parents en premier lieu. Ici, face à la crise que nous traversons - l’impact du virus et la situation de (dé)confinement -, nous voudrions affiner nos connaissances sur le sujet. Quelle corrélation établir entre le stress, la détresse ressentie par un père, une mère, et le vécu de leur enfant ?
Cette enquête fait suite à d’autres recherches menées sur le même thème au sein de notre service – où nous étudions non pas les détresses « au long cours » (burn out, dépressions ,…) mais bien les réactions face à des événements traumatisants précis qui chamboulent le quotidien. Nous avons ainsi mesuré le lien entre le stress des parents et celui des enfants dans le contexte des urgences médicales, en étudiant également l’impact sur le long terme. Par ailleurs, nous finalisons nos analyses d’une étude menée suite à la fusillade au Lycée de Waha à Liège, en mai 2018, en ayant interrogé les parents et les jeunes.
L’âge constitue un facteur important. De façon générale, les enfants plus jeunes captent davantage le traumatisme vécu par les parents. Cependant, les études montrent que le lien reste significatif chez les adolescents. On pourrait penser que les adolescents se détachent du vécu de leurs parents, mais en réalité le lien existe toujours bien dans le ressenti, malgré les apparences. Des nuances sont à apporter entre un·e adolescent·e de 13-14 ans et un·e jeune de 16 ans, qui fera sans doute preuve de plus de compréhension et de nuance par rapport au vécu de son père ou sa mère.
Quant au sexe, on voit, de manière générale et sans entrer dans les nuances, que les filles présentent des réactions émotionnelles plus rapidement, si leurs parents sont en état de stress, que les garçons. Ces derniers seront davantage dans une réaction comportementale. La conscience et l’autoévaluation de son propre stress sont également différentes : plus fortes chez les filles que chez les garçons.
L’idée est d’offrir aux parents et aux professionnels de la santé, au vu des résultats obtenus, des outils permettant de canaliser la transmission de l’anxiété, de la peur. Il ne s’agit évidemment pas d’inciter à masques les émotions, à faire comme si tout allait bien ; mais à trouver la « juste » façon de transmettre son ressenti, par la parole ou autrement.
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